Background: Previous research suggests that high levels of pain catastrophizing might predict poorer response to pharmacological interventions for neuropathic pain.
Objective: The present study sought to examine the clinical relevance of the relation between catastrophizing and analgesic response in individuals with neuropathic pain. Clinically meaningful reductions were defined in terms of the magnitude of reductions in pain through the course of treatment, and in terms of the number of patients whose end-of-treatment pain ratings were below 4⁄10.
Methods: Patients (n=82) with neuropathic pain conditions completed a measure of pain catastrophizing at the beginning of a three-week trial examining the efficacy of topical analgesics for neuropathic pain.
Results: Consistent with previous research, high scores on the measure of pain catastrophizing prospectively predicted poorer response to treatment. Fewer catastrophizers than noncatastrophizers showed moderate (≥ 2 points) or substantial reductions in pain ratings through the course of treatment. Fewer catastrophizers than noncatastrophizers achieved end-of-treatment pain ratings below 4⁄10.
Conclusions: The results of the present study suggest that the development of brief interventions specifically targeting catastrophic thinking might be useful for enhancing the effects of pharmacological interventions for neuropathic pain. Furthermore, failure to account for the level of catastrophizing might contribute to null findings in clinical trials of analgesic medication.
HISTORIQUE :: Selon des recherches antérieures, de forts taux de catastrophisation de la douleur pourraient prédire une moins bonne réponse aux interventions pharmacologiques pour soulager la douleur neuropathique.
OBJECTIF :: La présente étude visait à examiner la pertinence clinique du lien entre la catastrophisation et la réponse analgésique des personnes ayant une douleur neuropathique. Des réductions cliniquement significatives étaient définies d’après la magnitude des réductions de la douleur pendant la durée du traitement et le nombre de patients dont la douleur en fin de traitement se situait sous les 4/10.
MÉTHODOLOGIE :: Les patients (n=82) ayant des maladies provoquant une douleur neuropathique ont rempli une mesure de catastrophisation de la douleur au début d’un essai de trois semaines portant sur l’efficacité des analgésiques topiques pour soulager la douleur neuropathique.
RÉSULTATS :: Conformément aux recherches antérieures, les indices élevés sur la mesure de catastrophisation de la douleur ont prédit prospectivement une moins bonne réponse au traitement. Moins de personnes faisant de la catastrophisation que de personnes n’en faisant pas ont démontré une réduction modérée (≥2 points) ou substantielle d’évaluations de la douleur pendant le traitement. Moins de personnes faisant de la catastrophisation que de personnes n’en faisant pas sont parvenues à une évaluation de la douleur de moins de 4/10 en fin de traitement.
CONCLUSIONS :: D’après les résultats de la présente étude, l’élaboration de brèves interventions ciblant expressément la pensée catastrophique pourrait être utile pour améliorer les effets des interventions pharmacologiques pour soulager la douleur neuropathique. De plus, le fait de ne pas tenir compte du niveau de catastrophisation peut contribuer à des observations nulles dans des essais cliniques sur les analgésiques.