Superior mesenteric artery syndrome (SMAS) is a rare condition. The diagnosis is usually made by exclusion. A previously healthy 20-year-old woman who had recurrent SMAS is described. Diagnosis of the condition was difficult. Initially, small-bowel enteroclysis, upper gastrointestinal series and endoscopy, biopsy of gastric and duodenal mucosa, abdominal computed tomography (CT) and ultrasonography were used to make the diagnosis. Abdominal CT suggested pancreatitis causing compressive obstruction of the superior mesenteric artery. Conservative management was helpful at first, but cramping and projectile emesis recurred. Upper gastrointestinal series suggested duodenal distension and a filling defect in the region of the superior mesenteric artery. Repeat endoscopy showed a lateral pulsatile compression in the region of the distal duodenum and SMAS was diagnosed. Medical therapy was not helpful so duodenojejunostomy was carried out. The operation was successful and the patient was symptom-free for 1 year, when the syndrome recurred, with symptoms of periumbilical pain, intermittent episodes of vomiting and loose stools. At reoperation the duodenojejunal anastomosis was found to be displaced to the left of the superior mesenteric artery pedicle causing recurrent obstruction. The duodenojejunostomy was converted to a Roux-en-Y duodenojejunostomy. The patient has since remained well. A MEDLINE search of the literature for the period 1961 to October 1994 revealed that there were no reported cases of a recurrence of SMAS in an otherwise healthy adult patient. In spite of the difficulty in diagnosing this condition, heightened awareness can lead to early diagnosis and avoid unnecessary suffering for the patient.
Le syndrome de l’artère mésentérique supérieure (SAMS) est rare. On pose habituellement le diagnostic par élimination. On décrit le cas d’une femme de 20 ans auparavant en bonne santé qui a été victime du SAMS à répétition. Le problème a été difficile à diagnostiquer. On a utilisé au début, pour poser le diagnostic, une entéroclyse de l’intestin grêle, un transit œso-gastro-duodénal et une endoscopie, une biopsie de la muqueuse stomacale et duodénale, une scanographie abdominale et une écographie. La scanographie abdominale a indiqué une pancréatite causant de l’obstruction par compression de l’artère mésentérique supérieure. Le traitement conservateur a été utile au début, mais le sujet a été victime de crampes et de vomissements en fusée répétitifs. Un transit œso-gastro-duodénal a indiqué une distension du duodénum et un défaut de remplissage dans la région de l’artère mésentérique supérieure. Une endoscopie répétée a indiqué une compression pulsatile latérale dans la région distale du duodénum et l’on a diagnostiqué un SAMS. Le traitement médical n’a pas aidé et l’on a donc procédé à une duodénojéjunostomie. L’intervention a réussi et la patiente n’a pas eu de symptôme pendant un an. Le syndrome est ensuite réapparu accompagné de symptômes comme des douleurs périombilicales, des vomissements intermittents et des selles liquides. Une nouvelle intervention a révélé que l’anastomose duodénojéjunale s’était déplacée à la gauche du pédicule de l’artère mésentérique supérieure, causant ainsi des obstructions à répétition. La duodéno-jéjunostomie a été convertie en duodénojéjunostomie Roux-en-Y. La patiente est en bonne santé depuis. Une recherche effectuée dans MEDLINE sur les écrits produits entre 1961 et octobre 1994 a révélé qu’il n’y avait aucun cas signalé de réapparition de SAMS chez un patient adulte autrement en bonne santé. Même si le problème a été difficile à diagnostiquer, une sensibilisation accrue peut aider à poser un diagnostic rapide et à éviter des souffrances inutiles au patient.